Bienvenue pour participer à cette expérimentation.

Elle cherche à mettre en évidence l'importance du mode de scrutin et des règles de candidature à l'élection présidentielle française dans le choix de notre représentant et propose des méthodes alternatives de désignation.

Pour rappel, les philosophes de la révolution française, Condorcet entre autres, ont participé à la constitution de l'an I.
L'Assemblée Nationale n'est alors pas à Paris mais répartie en Assemblées primaires de canton, composées de citoyens domiciliés depuis six mois dans chaque canton. Elles sont composées de deux cents à six cents citoyens au plus. Le statut de Président n'existe pas et c'est un Conseil exécutif, élu parmi des membres proposés par les assemblées, qui représente l'état. Cette constitution ne fut jamais appliquée à cause de la chute des Montagnards suivie peu après par le coup d'Etat de Napoléon Bonaparte. Le choix de la représentation du peuple par un seul homme était jugé dangeureux, mais l'exercice du pouvoir semble avoir orienté les représentants du peuple à privilégier cette voie.

A l'heure où certains évoquent une sixième République, il est intéressant de s'interroger sur le danger lié au déficit de représentativité à la tête du pouvoir dans le cadre de l'écriture d'une nouvelle constitution.

En 2012, un homme préféré par au maximum 22.2% des citoyens est devenu le représentant des 100%.

Aujourd'hui, alors qu'Internet s'est démocratisé, voyons ce que nous promet, ou pourrait nous promettre, l'élection de 2017, 224 ans après la constitution de l'an I